Code martien pour débarasser la table

Pour observer un martien, pas besoin d’attendre que la NASA ait réglé les quelques petites difficultés d’un voyage spatial, il suffit de laisser votre homme seul au moment de débarrasser la table du dîner…

Lui, si performant en flux financiers, statistiques, brainstorming et autres pc solutions durant la journée semble soudain défaillir devant l’équation : vider assiettes sales + remplir le lave-vaisselle + mettre poudre + brancher le lave-vaisselle + essuyer la table = avoir une cuisine propre.

Etrange, étrange… Le plus bizarre, c’est qu’il semble avoir développé un blocage sur l’apprentissage de ces données. En effet, replacer le dans la même situation le jour suivant, il montrera la même perplexité.

Petit truc pour renforcer ses capacités :
Au moment de le laisser face à son incompétence, embrassez-le langoureusement en ayant bien pris soin de dégrafer un peu plus votre chemisier. Faites-lui bien comprendre que sa bonne volonté sera récompensée…

Je sais, c’est pitoyable de devoir en arriver là mais le martien est la seule langue qu’ils comprennent, à nous de bien l’utiliser…

janvier 24th, 2009 par Miss Chocolat | 1 commentaire, z avez envie de réagir aussi ?»

Cellulite, graisse…et autres joyeusetés 100% féminines

Et si, au lieu d’haïr le moindre petit bourlet qui dépasse de notre jeans et par extension de nous haïr nous-même, nous essayions un instant de le comprendre ce foutu corps qui n’est jamais assez parfait.

A l’adolescence, les hormones se déchaînent à l’intérieur et ça se voit à l’extérieur…
Le cerveau est le premier touché. Nos neurones sont stimulés ce qui accroit notre sensibilité. L’adolescence est une étape critique de grande fragilité où notre personnalité devient méconnaissable. (Et il n’y a pas que nos parents qui s’en souviennent!)

Elles induisent aussi l’accumulation de tissus graisseux dans nos seins, nos hanches et nos fesses. Entre le premier cycle menstruel et nos 18 ans, nous fixons environ 4,5kg de graisses !
Fragilisées au niveau psychique, nous nous voyons grossir à vue d’œil ! Perdues, à la recherche de repères, nous nous retrouvons face aux corps sculptural des femmes parfaites ! Ce n’est pas pour rien que la plupart des troubles alimentaires se déclenchent à l’adolescence…

L’injustice
Comme si ça ne suffisait pas, il nous faut faire face à nos copains du même âge. Car pendant que notre corps à nous enfle de tous les côtés, le leur grandit et se muscle. Ils sont fiers de leur virilité nouvellement acquise et ont l’air de trouver les différences entre nous extrêmement amusantes.
Notre corps de femme contient une masse graisseuse moyenne de 27 % alors que le leur se contente de 15%.

Pourquoi toute cette graisse ?
Le rôle principal du tissu graisseux est la réserve énergétique. Chez une femme de corpulence moyenne pesant 65 kg, le poids total de graisse est de 9,75 kg, soit une réserve confortable de 75000 kilocalories. La Nature, se préoccupant plus de la survie de l’espèce que de nos critères de beauté, veut s’assurer que notre corps aura assez d’énergie pour fabriquer et allaiter des petits humains.

La cellulite privilège féminin
Si, en faisant preuve d’abnégation, on peut comprendre pourquoi nous avons besoin de plus de graisse. Après tout, la survie de l’humanité en dépend ! Dame Nature aurait quand même pu nous épargner la cellulite !
Pour bien comprendre la structure du tissu graisseux, imaginons un sac en macramé rempli de ballons de baudruche.
Les ballons symbolisent les adipocytes et les cordes du sac, le réseau fibreux. Plus les ballons se gonflent et plus le sac se rempli. A un moment, les cordes du sac ne savent plus se tendre. Si les ballons continuent de grossir, ils se boursouflent à la surface du sac. L’aspect boursouflé de notre peau, est appelé cellulite.
La cellulite n’est pas forcément liée à une surcharge pondérale. Une femme mince peut avoir un réseau fibreux très serré et le peu de graisse contenue dans ses adipocytes se marquera à travers les mailles.
Les adipocytes, comme les ballons, ont une très grande capacité d’expansion. Ils peuvent multiplier leur taille par 10 si les apports en énergie sont trop importants.

Là où la nature nous a bien eues, c’est que, non seulement elle nous a donné plus de tissus graisseux que les hommes, mais qu’en plus, elle les a arrangés différemment !

En effet, le réseau fibreux est, chez nous les femmes, placé perpendiculairement à la surface de la peau. Si bien que, quand on pince notre peau, on voit apparaître des losanges, un peu comme le capitonnage d’un matelas. Chez l’homme, les fibres sont placées obliquement par rapport à la surface. Quand on pince leur peau, les fibres glissent donc les unes sur les autres, sans faire de capitons.
C’est vraiment trop injuste !

Etre conforme à tout prix ?
Les critères de beautés de notre époque nous imposent d’aller contre les élans naturels de notre corps. Ils nous imposent des diètes drastiques, des crèmes aux prix exorbitants et des larmes, beaucoup de larmes…
Si il est essentiel d’éviter les surcharges pondérales en faisant du sport et en mangeant sainement, c’est, avant tout, pour préserver notre santé ! Il ne faudrait pas l’oublier.
A l’heure où les régimes remplissent les rayons de nos magasins, n’oublions pas que corps et esprit ne font qu’un. La seule façon d’éviter l’effet yoyo, c’est d’avoir le courage de se poser les vrais questions : quel vide remplit la nourriture que j’ingère ? De quelles peurs conscientes ou inconscientes me protège cette graisse ?
Alors seulement, nous pourrons regarder les photos des mannequins et autres stars pour ce qu’elles sont ! Une tentative de manipulation !

janvier 24th, 2009 par Miss Chocolat | 1 commentaire, z avez envie de réagir aussi ?»

Quand il y a (de la) des gènes, il n’y a pas de plaisir…quoi que…

Nous sommes XX, ils sont XY et ceci devrait expliquer pourquoi « eux » gouvernent le monde pendant que nous sommes reléguées à des histoires de « parité ».
Au lieu d’hocher bêtement la tête sur cette fatalité, regardons ce que cachent ces chromosomes !
Petit rappel : hommes et femmes, nous avons tous 23 paires de chromosomes, toutes identiques sauf celle des chromosomes sexuels ! Nous, femmes, avons deux chromosomes X pratiquement semblables aux 44 autres alors que, eux, ont une paire « originale » XY.
Nous voilà cataloguées simplettes chromosomiques pendant que eux arborent avec fierté leur Y tel un phallus moléculaire. STOP !

Tout est une question de taille
Le X est gros ! Beaucoup plus gros ! Le chromosome sexuel X est un des plus grands chromosomes humains. Il est près de 6 fois plus grand que le Y. Car le Y, chères amies, est l’un des plus petit du lot. Le plus petit s’il n’était pas rembourré de molécules stabilisantes.
Pour une fois, vous avez raison les mecs : la taille fait toute la différence !
De plus, le chromosome féminin contient infiniment plus de gènes. Et c’est bien là l’essentiel ! Il contient entre 3500 et 6000 gènes, alors que son homologue masculin n’est jamais qu’un malheureux petit déchet d’ADN qui n’en abrite que 24 à 48…

Un calcul rapide : 2 X comprenant chacun quelques milliers de gènes, contre 1X et 1Y nous donne au moins 4970 gènes de plus que les hommes !!!

Restons modestes toutefois devant une telle supériorité. La génétique souffre de mégalomanie et ces gènes surnuméraires sont, pour la plupart, inactifs. Heureusement, sinon nous mourrions.

Nous détenons la palme de la complexité !
Ces 4970 gènes de plus sont la preuve de NOTRE complexité génétique. Car oui, nous détenons la palme de la diversité !
Alors que chaque cellule de notre corps féminin doit faire un choix : activer le X venant de papa ou celui venant de maman. Ce qui fait de notre corps une vraie mosaïque chromosomique. Les cellules de ces chers messieurs ne peuvent activer que les gènes provenant de leur seul X maternel…
Cette mosaïque féminine a des répercussions diverses. Ainsi, notre cerveau est rythmé par des neurotransmetteurs venant tantôt de chromosomes X maternels, tantôt de chromosomes X paternels. Peut-être notre légendaire intuition féminine trouve-t-elle son explication dans ce patchwork cérébral ?
CQFD !

janvier 20th, 2009 par Miss Chocolat | Commentaires fermés sur Quand il y a (de la) des gènes, il n’y a pas de plaisir…quoi que…

Protégé : anglais test janvier

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janvier 12th, 2009 par Miss Chocolat | Commentaires fermés sur Protégé : anglais test janvier

Poème à suspens par Valérie

(n°7 de la division Créatifs Motivés du concours 1er Anniv)

Quel est ce cri dans le noir?
C’est l’appel insistant du placard…
Murmures doucement prononcés
par la tablette de chocolat au lait…
Mange-moi! mange-moi!
Tout son être se rebelle
Les fèves de cacao s’entrechoquent de plus belle.
Le chocolat noir sort de sa léthargie
et participe aussi à ce concert de cris
Par ici! Par ici!
Moi d’abord! moi d’abord!
Il faut trancher, une fois n’est pas coutume
Et décider enfin: douceur ou amertume?
Le choix est dantesque et le dilemme cornélien
Comment concilier ces deux visions du monde?
Je choisis tout soudain, en une inspiration profonde
Et je détermine donc de n’en élire aucun
Ah non, cher lecteur, ne te méprends point
Je prends un carré noir, et puis un carré brun

décembre 2nd, 2008 par Miss Chocolat | 4 commentaires et vous, z en pensez quoi ? »