En suspension

La fin de quelque chose, le début de rien
La fin de rien, le début d’autre chose

En suspension entre deux états
Une suspension à l’état pure

Fin de l’ascension, début de la chute ou
Fin de la chute avant une nouvelle ascension

Eau courante qui, l’espace d’un fragment de seconde,
S’arrête de courir et goûte à son individualité de goutte

Comme cette eau,
Profitons du week-end pour suspendre le temps
Goutons, savourons la Vie dans tous ses états.

février 21st, 2009 par Miss Chocolat | 2 commentaires et vous, z en pensez quoi ? »

L’instinct de compétition

Je savais depuis deux semaines que le 20 février serait jour de carnaval à la crèche de ma fille. Une semaine à l’avance, je vérifie donc l’état de sa robe de princesse rose de l’année dernière. En 12 mois, elle s’était transformée en minijupe disco pour bimbo mais faisait toujours illusion. Je vais chez le « chinois » du coin acheter un diadème en « diamants » et un sceptre assorti. Je range le tout assez fière du résultat.

Ce matin, je me lève brusquement. Une phrase de l’invitation me revient en mémoire. « Nous vous invitons à 16h pour un défilé avec élection du plus beau déguisement! ». Horreur ! Ma fille de 2,5 ans allait devoir défiler et serait cotée ! C’est ridicule, me dis-je pas question que j’entre dans ce jeu malsain.

Pourtant, un stress tenace s’empare de moi. Tous les défauts de la robe recyclée me sautent aux yeux. J’impose alors à ma chérie une séance d’une demi-heure de maquillage : bleu sur les yeux, rose sur les joues, rouge à lèvre et vernis sur les ongles ! Je lui enfonce le diadème sur la tête et pleure quand, 10min plus tard, elle le jette par terre trouvant qu’il la serrait trop fort.

Prise de panique en imaginant la fortune dépensée par les autres parents pour faire de leurs rejetons LE gagnant, je retourne chez le « chinois » pour trouver un accessoire qui pourrait rendre la déguisement de fifille moins amateur. J’achète un magnifique boa en plumes roses que je lui entoure sans ménagement autour du cou. Malheur, ce foutu reptile recrache toutes ses plumes sur mon pull noir. Maudites usines chinoises et maudite-moi de m’être laissée plumée!

Comme c’est étrange cet instinct de compétition. Pourquoi m’est-il tombé dessus ? Un manque de confiance en mes compétences de mère ? La peur du jugement des puéricultrices et des autres parents ? Le besoin que ma fille soit la plus belle pour me rassurer moi? La culpabilité de la faire garder?… Probablement un peu de tout ça….

A quatre heure, Fifille a défilé fièrement dans son tutu rose Elle savait qu’elle était Miss Monde dans les yeux de sa mère. Moi, j’ai retenu un éclat de rire en découvrant la puéricultrice déguisée en Blanche neige ménopausée. Après tout, le but du Carnaval, c’est aussi de rire de soi-même, non ?

Et vous, arrivez-vous à ne pas trop vous prendre au sérieux ? Même dans les pires compétitions ?

février 20th, 2009 par Miss Chocolat | Commentaires fermés sur L’instinct de compétition

Léger comme un nuage

Fermez les yeux un instant et imaginez que vous êtes un nuage
Un nuage blanc et cotonneux de passage dans un ciel bleu

Laissez-vous dériver, poussé par l’alizé
Goutez aux chatouilles du vent sur vos flancs
Avalez un avion, puis relâchez-le d’un éclat de rire

Regardez tourner en rond ceux qui sont restés en bas
Lancez-leurs quelques gouttes d’eau pour les inviter à relever la tête
Peut-être capteront-ils ainsi un peu de votre infini

Quand la vie vous semble trop lourde, prenez de la hauteur et laissez le bleu du ciel vous envahir.

février 19th, 2009 par Miss Chocolat | Commentaires fermés sur Léger comme un nuage

Conduire à l’étranger…

Vous êtes-vous déjà retrouvés au volant d’une voiture dans une ville totalement étrangère?
Quand c’est en vacances, ça fait partie de l’aventure, être traité de touriste n’est finalement que pure vérité. Si, comme moi, vous êtes expatriés et que circuler dans une ville étrangère devient votre quotidien, une seule solution : philosopher.
La façon d’interpréter le code de la route est culturelle. Il vaut donc mieux connaître à l’avance les us et coutumes du pays d’accueil. Par exemple, un feu orange signifie :

  • en Belgique :  » Le feu va virer au rouge, il est temps de t’arrêter »
  • au Portugal :  » Vite accélère, tu n’as plus qu’une seconde pour passer ».

Dans mes premiers déplacements à Lisbonne, j’avais l’impression de revivre le jour de mon mariage tant ça klaxonnait derrière-moi. (Je me demande quelle est l’espérance de vie d’un portugais aux USA, là où les automobilistes sont susceptibles et… armés.)

Au début, il est important de trouver ses repères dans la ville. En fait, 3 suffisent :
  1. la rue où vous habitez
  2. le Lycée français (ou équivalent)
  3. le supermarché (et)ou le bureau.
Fraîchement débarquée, je ne connaissais pas cette fatalité et bénissais mon GPS. Il m’amenait toujours à bon port et, s’il avait été capable de me trouver des places de parking, je l’aurais embrassé. Malheureusement, 6 mois plus tard, je l’abandonne naïvement sur le tableau de bord de ma vieille Fiat, en pleine ville… Fiat étant synonyme de self service pour un voleur intéressé, il a vite disparu. Snif… Depuis, j’ai ajouté à mes repères le Tage au sud et l’aéroport au Nord et je pars une heure plus tôt à tous mes RDV…
J’avoue que ma technique n’est pas toujours au point. Ce matin par exemple, il m’a fallu 2h20 pour rentrer chez moi alors que je n’étais qu’à 15 min de la maison. Car, un autre problème quand vous êtes expatriés, est que vous ne pouvez pas vraiment compter sur les radios guidages… Qu’il y ait une seule déviation sur votre route et tout se complique! – C’était donc ça qu’ils disaient à la radio ce matin : « travaux sur la Marginale »- La traduction arrive trop tard à votre conscience… En 2 secondes, vous vous retrouvez sur des routes parallèles à prier pour retomber sur une plaque aéroport ou Amoreiras (lieu du Lycée français)…
C’est fatiguant la vie d’expat…

Et vous, avez-vous le sens de l’orientation ? Dans toutes les langues ?
février 18th, 2009 par Miss Chocolat | 1 commentaire, z avez envie de réagir aussi ?»

Seins alors…

Suivant notre humeur, on les expose dans des décolletés plongeants ou on les cache derrière des pulls déformés. Amour et haine dans nos cœurs se mélangent. Trop gros, trop petits, trop tombants ou trop écartés, peu d’entre nous en sont vraiment satisfaites. Et pour cause, il n’y a pas d’autre partie du corps dont la taille varie autant d’une femme à l’autre !

Leur rondeur, leur douceur et leur texture de pâte à modeler leurs donnent un irrésistible pouvoir d’attraction sur les hommes. Pour mieux savoir en jouer, essayons de les apprivoiser.

Seuls sur Terre
Savez-vous que le sein humain n’a pas d’équivalent chez les autres primates ?

Alors que la poitrine des femelles singes ne pousse que le temps de la lactation, nos seins à nous apparaissent à la puberté, indépendamment de toute grossesse. Ils restent proéminents tout au long de notre existence.

Ils poussent deux fois !
La première croissance est esthétique et débute à la puberté : Sous l’impulsion d’hormones, notre poitrine se rempli de tissus graisseux et conjonctifs. Ces tissus prolifèrent au gré de leurs fantaisies et forment toutes les variantes de Jane Birkin à Pamela Anderson.

Mais les hormones n’expliquent pas tout. Une femme à forte poitrine ne sécrète pas forcément plus d’hormones que les autres. Il semble que ce soit la sensibilité des tissus mammaires à capter les messages hormonaux qui détermine la taille des seins. Cette sensibilité est, en partie, génétique.

La seconde croissance est maternelle. Nos seins poussent au cours de la grossesse et de l’allaitement. Alors que la croissance esthétique diffère d’une femme à l’autre, la croissance maternelle est uniforme. Une femme à la poitrine discrète verra ses seins augmenter en valeur absolue autant que celles aux formes plantureuses. Evidemment, le changement sera plus spectaculaire pour la première !

La croissance mammaire maternelle s’explique par la prolifération et l’hypertrophie des cellules qui sécrètent le lait, par l’augmentation de la circulation sanguine, par la rétention d’eau et par le lait lui-même. Il y a autant de tissus lactogènes dans une toute petite poitrine que dans une énorme. A la fin du sevrage, les lobules s’atrophient et le tissu adipeux reprend le dessus. Le sein retrouve sa taille initiale jusqu’à la grossesse suivante. (Certains seront déçus…)


Les seins des hommes
On pourrait croire que chez les hommes les seins se tiennent à carreau mais il arrive plus fréquemment qu’on ne le croit qu’ils se réveillent. Ca s’appelle la gynécomastie. Elle est très fréquente, en particulier à certaines périodes de la vie : chez le nouveau né (60% des cas), puis au moment de la puberté (60% des cas) où elle disparaît généralement en moins de deux ans. Chez l’homme adulte, la gynécomastie survient dans 30% des cas environ (jusqu’à 60% des cas après 70 ans). Dans la grande majorité des cas, la gynécomastie est normale, c’est à dire qu’aucune cause n’est retrouvée. Toutefois, avant de pouvoir l’affirmer, il faut pratiquer un bilan complet, à la recherche d’une éventuelle cause pathologique.

J’ai des seins ? Et après ?
Entre critères esthétiques et fonctionnalités, il y a de quoi se perdre. Les seins maternels nous apaisent et les seins plastiques nous déstabilisent. Aujourd’hui s’ajoute l’angoisse qu’ils ne nous soient coupés, emportés par un gros crabe.

Nous ne sommes pas toutes égales en taille, en forme et alors ? Créons nous chacune notre propre féminité en utilisant les 26 lettres de l’alphabet et pas seulement A, B, C ou D.

Et vous les filles? Vous arrivez à garder la tête haute?
Et vous les gars ? Vous arrivez à la regarder dans les yeux ?

février 17th, 2009 par Miss Chocolat | Commentaires fermés sur Seins alors…