Vive les vacances en camping-car!


Avec le retour du soleil se posent les inévitables questions : « Va-t-on partir en vacances cette année de crise ? Où partir? En voiture ou en avion?»

Les mieux organisés auront répondu au trois questions le 1er janvier et décomptent les jours depuis. Pour les indécis qui se laisseraient bien tenter par «un petit voyage à l’aventure dans un camping-car» voici quelques éléments pour les aider à murir leur projet:

1. Si vous souhaitez y consacrer votre seule et unique semaine de vacances de l’année, que votre rêve le plus cher est de vous détendre et de bouquiner… Oubliez cette formule ! Où que vous alliez, il faut avoir minimum 3 semaines de congés : une avant pour évacuer le stress du boulot, une pour vivre l’aventure camping-car et au moins une après pour vous en remettre ! Aussi luxueux que soit votre hôtel sur roues, avec sa TV écran plat, ses sièges en cuir, sa petite salle de bain et sa mini-kitchenette, vous allez vivre dans un espace confiné. Un peu moins si vous prenez la version pour 6 alors que vous n’êtes que 4 mais ça reste plus petit qu’une chambre d’hôtel et ça bouge en plus !

2. Vous imaginez les grands espaces, les beaux paysages et la liberté totale de pouvoir vous y arrêter ?
– Retombez les pieds sur terre et renseignez-vous sur les aires de stationnement pour escargots à moteur dans le pays de destination.
– Demandez-vous, en toute lucidité, si vous êtes vraiment certain de pouvoir fermer l’œil dans un endroit perdu au milieu de nulle part avec pour seule compagnie vos rêves les plus angoissants sur les meurtres en série de campeurs.

3. Vous pensez vous arrêter dans des campings? Si cette approche peut sembler un peu moins téméraire, munissez-vous tout de même d’un guide récent. Il est plus prudent de vous assurer que le camping que vous convoitez est bien ouvert à cette période de l’année, qu’il a de l’eau chaude et des toilettes propres. Parce que, lorsque vous y arriverez de nuit après 3h de routes sinueuses, il n’est pas certain que vous preniez avec humour le petit mot sympathique affiché à la porte vous invitant à revenir un mois plus tard.

Etrangement, 95% des personnes interrogées ont passé au moins une nuit sur une aire de parking d’autoroute entre les vapeurs d’essence et le ronronnement des moteurs….

4. Le camping-car est une formule vacances pleine de surprises. Il révèle les parfums naturels insoupçonnés de votre petite famille. Vous trouverez très vite que le réservoir d’eau est un peu juste pour assurer une douche quotidienne à 4 personnes.

5. Même si vous imaginez dîner chaque soir au resto, emportez avec vous une boîte de ravioli et un kg de pâtes. Car, si vous avez encore les moyens de payer le restaurant à votre famille malgré le prix faramineux de la location de l’engin, il y a peu de chance que vous ayez tous les soirs le courage de chercher le petit resto recommandé par le guide du Routard.

6. Lorsque, réveillé par le doux chant des cigales, après une nuit pas trop mauvaise rangé à côté d’autres familles de nomades comme vous, vous sortirez souhaiter le bonjour à vos voisins. Ne vous étonnez pas que leur unique réponse soit : « Bjour, tu as vidé où ta cassette toi ? » (Cassette=fosse septique)… Ce jour-là, vous regretterez un peu de ne pas avoir opté pour votre deuxième choix de vacances: le club 4 étoiles à Djera…

Si, c’est trop tard et que vous avez déjà réservé, rassurez-vous, il n’y a pas que des mauvais côtés:
– les enfants adorent
– il n’y a rien de tel pour ressouder un couple…hum
– vous aurez des anecdotes à raconter pour le reste de votre vie !

Et vous? Vous préférez jouer le lièvre ou la tortue pendant ces prochaines vacances?

mars 17th, 2009 par Miss Chocolat | 2 commentaires et vous, z en pensez quoi ? »

L’inévitable rencontre


Incroyable cette planète : toutes ces races, ces couleurs, ces langues et ces cultures qui se mélangent. Pourtant, de Gaza à Mexico, la cohabitation est loin d’être facile.

Assis le soir devant le journal télévisé, nous regardons avec horreur l’attentat suicide du jour à Jérusalem ou l’obus lancé sur Gaza. Une guerre entre deux peuples qui ne se comprennent pas. Nous éteignons la télévision, lui retourne à son PC et elle se glisse dans son lit. En couple, nous nous livrons parfois une véritable guerre des tranchées psychologique pas plus glorieuse que celle de Gaza.

Le sandwich-au-thon-pas-frais,laissé dans le frigo pour son dîner à lui, fait office de terroriste suicidaire de la branche des femmes-frustrées et le « Quel bordel ici! » Lâché à peine la porte franchie est la bombe à phosphore lancée par les ultra-râleurs-mal-rasés.

Pourtant, au commencement, tout était simple, Adam et Eve se distinguaient l’un de l’autre par quelques différences morphologiques mineures et semblaient parfaitement conçus pour vivre en harmonie sur une belle planète bleue.

Taratata ! Désolée de vous décevoir mais Adam et Eve n’ont jamais existé! C’est un peu comme l’histoire de la cigogne qui apporte les bébés racontée par les parents embarrassés. Il était plus facile d’inventer Adam et Eve que de commencer à expliquer que nous sommes issus d’un long processus évolutif allant des bactéries, jusqu’aux primates en passant par les poissons et les amphibiens. Mâles et femelles depuis des millions d’années évoluant côte à côte et s’emboîtant de temps en temps.

Regardez vivre une tribu de bonobos et vous comprendrez que la communication dans le couple, tel que nous la concevons aujourd’hui, n’est pas le processus le plus avancé de l’évolution.

Heureusement, à l’inverse de nos cousins les singes, nous avons John Gray ! L’auteur du célèbre dictionnaire extraterrestre « Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus ». Il fait partie des incontournables à avoir dans sa bibliothèque. Comme pour le Larousse ou le Robert, il est bon d’y vérifier de temps en temps qu’on connaît la signification correcte du comportement bizarroïde de notre conjoint.

Pour ceux et celles d’entre vous qui n’ont pas le livre (« Pas besoin de ça moi!Tout va bien dans mon couple: j’ai une paire de chaussettes propres tous les matins) ou qui ne l’ont pas ouvert depuis longtemps (De toute façon, avec mon mari, ça ne sert à rien il est complètement bouché), voici quelques définitions de base pour amorcer une paix durable:

1. Quand une femme parle de ses difficultés à son homme, elle n’attend pas de solutions ! Elle veut juste se sentir aimée, écoutée et comprise. (« Viens dans mes bras ma chérie, je sais que ce n’est pas facile pour toi tout ça »)

2. Un homme règle ses problèmes seul ! Il ne veut pas être conseillé ou critiqué par sa femme. Il a simplement besoin de se sentir encouragé. (« Tu es le meilleur mon chéri, tu vas y arriver »)

3. Face au stress, lui, se retire dans sa grotte, devient froid et distant, il s’isole, s’il ne trouve pas de solution, il fait autre chose. (Il veut qu’on le laisse en paix !)
Quand elle est stressée, elle s’agite, elle parle, elle parle. Elle a envie qu’il s’occupe d’elle dès qu’il rentre à la maison. Si, il doit évacuer son stress à ce moment là en se réfugiant dans sa grotte… Aie, Aie, Aie, elle se sent négligée, lui se sent houspillé et c’est le début d’une mauvaise soirée. Une petite phrase suffit pour désamorcer la situation : il lui dit simplement : « laisse-moi 10 min chérie puis je reviens » Elle se sent rassurée et, pour peu que les dix minutes dans sa caverne ne se transforment pas en 2h à la Playstation, elle l’accueillera avec le sourire à sa sortie d’hibernation.

4. Les hommes ont besoin de se sentir utiles. Les femmes ont besoin de se sentir « spéciales ». (ex: Elle : « Merci mon chéri d’avoir lavé ma voiture ». Lui: « Mais, de rien ma chérie, tu as une très jolie coiffure aujourd’hui »)

5 La plus grande peur de l’homme est d’échouer, de ne pas être à la hauteur, d’être incompétent. Il a besoin d’être accepté tel qu’il est. La moindre critique lancée sans ménagement est perçue par lui comme une remise en question de ses compétences de mâle. (« Tu es vraiment nul avec les enfants » fait partie des plus cruelles)

6. Plutôt que de critiquer le manque d’intérêt de son homme pour les tâches ménagères, une femme obtiendra beaucoup plus d’aide en lui parlant de façon directe.(« Veux-tu bien mettre ces 3 assiettes, ces 3 fourchettes, ces 3 couteaux et ces 2 cuillèrs au lave-vaisselle qui se situe juste derrière toi à gauche de l’évier, s’il te plait? »)

7. Penser que l’homme va subitement comprendre que sa femme souhaite plus de tendresse et de moments à deux en disant “Tu étais tellement plus tendre et plus romantique quand je t’ai rencontré” est une pure fiction. Par contre un petit “J’adore quand tu m’emmènes regarder le coucher du soleil…” le mettra dans de bien meilleures dispositions…

Evidemment, la liste ne s’arrête pas là, c’est pour ça qu’il vaut mieux avoir le bouquin chez-soi.

Certains et certaines penseront que toute cette gymnastique verbale est bien fatiguante et que : «si il (ou elle)m’aimait vraiment, je n’aurais pas à faire tous ces efforts !». Détrompez-vous, il n’y a pas d’évolution dans la relation sans efforts dans la communication.

Quoi qu’il en soit, même si nous venons de deux planètes différentes, nous étions faits pour nous rencontrer…

Et vous, les rencontres du troisième type : plutôt pour ou contre?

mars 16th, 2009 par Miss Chocolat | 4 commentaires et vous, z en pensez quoi ? »

Météo-dépendants


Tout civilisés que nous soyons, avec nos petits chez-nous bien confortables, nous sommes tous météo-dépendants.

Il suffit d’un petit coin de ciel bleu et nous nous sentons tout de suite mieux.Plus efficace que les antidépresseurs,le Soleil n’a pas son pareil pour nous rendre la vie plus belle.

La dépendance à la météo nous unit tous les uns aux autres. Elle est le meilleur moyen de rentrer en contact avec une inconnue, le patron, la concièrge, le prof du fiston et même le ministre des télécommunications.
« Quel temps ! Il y en a marre de toute cette pluie !» et nous compatissons ensemble à toutes les grisailles du monde.
« Ca va ? fait beau hein ? » et nous nous réjouissons de tous les bonheurs de la vie.

Comme nos co-terriens les plantes, nous attendons le printemps pour faire épanouir nos sourires. Nous rêvons déjà au petit rosé dégusté à l’ombre d’un platane, une odeur de viande grillée dans les narines…
Il approche…vous l’entendez crépiter ?

Rien de tel qu’un week-end pour courir après tous les petits rayons de soleil.
A vos marques, prêts ? Partez !

Au fait, Il fait beau chez vous?

A lundi pour une nouvelle Pause Chocolat

mars 14th, 2009 par Miss Chocolat | 1 commentaire, z avez envie de réagir aussi ?»

Beauté divine


Un vendredi après-midi, à l’heure du bilan de fin de semaine dans le laboratoire céleste de Dieulepère, Saintpierre, le chef du labo, s’indigna contre les résultats présentés par son équipe ailée.

– Ce n’est pas possible ! hurla-t-il en pointant du doigt le camembert (caprice des dieux) des statistiques humaines de la semaine. Nous avons conçu cette expérience pour analyser l’autogestion de milliards de prototypes humains tous différents dans un espace confiné, la Terre. Vous, vous me dites que le nombre de « beaux » augmente de manière exponentielle ? Pire encore, qu’ils réussissent mieux que les autres ?
– Oui, c’est ça, soupira Angegabriel. C’est la 5438ème semaine de suite que nous faisons le même constat. Notre modèle statistique ne peut pas être mis, une fois de plus, en doute. Saintpierre, il faut vous faire une raison.
– Mais, bon dieu ! Vous ne vous rendez pas compte ! Si je présente ces résultats à Dieulepère, nous serons condamnés à courir dernière les brebis égarées pour le reste de l’éternité.

Il fixa les 12 anges installés autour de la table et ajouta :
– Dieulepère a créé le monde à son image, il ne tolèrera pas qu’elle soit réduite à celle d’un sex-symbol ! Nous allons changer notre mode opératoire ! Marcolangello, viens ici.

L’ange brésilien, s’approcha un peu inquiet. Saintpierre prit le visage basané aux traits fins entre ses gros doigts potelés. Il plongea ses yeux de pierre dans le regard de braise de Marcolangello. Il tâta sa musculature d’apollon, joua avec ses cheveux rasta et lui rendit son sourire éclatant.

– Parfait! Conclut Saintpierre. Tu es, de loin, le mieux réussi physiquement d’entre-nous. Voici ce que nous allons faire. Tu vas descendre sur Terre, sans aucun autre atout que ta beauté physique et un saxophone. Nous verrons si tu parviens à devenir, comme le montre vos statistiques, un humain respecté et reproducteur aisé.

C’est ainsi que Marcolangello débarqua dans le quartier touristique de Belèm à Lisbonne. Il utilisa la porte du paradis n°86 978 d’une maison en ruine au milieu des ambassades. Depuis ce jour, chaque matin, il sort par cette porte et va exposer, en musique, sa beauté dans une passerelle souterraine. Chaque soir, il passe la porte dans l’autre sens et retourne dieu sait où… A ma connaissance, il n’a pas encore démontré que les statistiques humaines du laboratoire de Dieulepère étaient correctes.

Et vous, vous avez déjà imaginé la vie des inconnus que vous croisez?

mars 13th, 2009 par Miss Chocolat | 1 commentaire, z avez envie de réagir aussi ?»

L’escalade pour vivre mieux


Les bonnes résolutions du 1er janvier sont déjà loin et, beaucoup d’entre-elles, n’ont pas survécu. Pourtant, avec les jours plus longs, l’espoir renaît, l’espoir de devenir enfin l’homme ou la femme de nos rêves.

Cet humanoïde parfait: mince et musclé, avec des cheveux (lisses et blonds de préférence), une peau légèrement halée, non-fumeur au sourire Colgate, amateur de légumes et de course à pied, toujours de bonne humeur, jamais stressé, optimiste malgré la crise, fan des «enfants à la voix qui hurle», à la santé de fer, à la culture encyclopédique, propriétaire d’un beau compte en banque,…

L’être humain a toujours voulu s’améliorer. Si Homo erectus s’était accommodé de ses cors aux 4 pieds, il ne se serait jamais redressé et nous serions toujours en train de sauter de branche en branche !

Quoi donc de plus normal que de vouloir, encore et toujours, améliorer notre condition personnelle. Encore faut-il s’y prendre de la bonne façon pour progresser.

Connaissez-vous la pyramide de Maslow ? Elle n’est pas en Egypte mais dans notre inconscient collectif. Connue sous le nom de «Pyramide des besoins», elle décrit les différents échelons à gravir avant d’atteindre le «Saint Graal» : la satisfaction de soi.

Par chance, assis confortablement dans notre fauteuil, un frigo bien rempli à portée de la main, dans une ville paisible, nous avons déjà nos besoins de base satisfaits : besoins physiologiques et besoins sécuritaires. C’est donc à partir de la moitié de l’ascension que nous commencerons à planter nos bonnes résolutions comme autant de panneaux indicateurs.

D’après Maslow, voici l’ordre à suivre :
1. Nos besoins en « Amour-Affection-Appartenance » ex : J’ai une famille et je m’y sens bien, je passe du temps avec mes enfants…
2. Nos besoins en « Estime de Soi » ex : je soigne mon corps (alimentation saine, sport, j’arrête de fumer…), je soigne mon apparence (garde robe, look,…), je soigne mon moral (fini le stress, j’ai desamis, ma libido est ok,…)
3. Nos besoins en « Réalisation de Soi » ex : Je fais le boulot que j’aime, je suis fière de mes enfants, j’ai une passion,…

Cette pyramide se gravit comme une échelle, il ne faut pas sauter des échelons au risque de devoir repartir à zéro. Difficile donc d’arrêter la cigarette ou le chocolat en pleine crise de couple…

Bien entendu, tout cela est bien plus complexe que l’escalade d’une pyramide. Gravir la grande Pyramide de Khéops, pieds nus, sans eau, en plein soleil est de la rigolade à côté de l’escalade pour atteindre la satisfaction de soi.

Si vous voulez tenter l’ascension, voici quelques astuces à emporter avec vous :
1. Renoncez à tout ce que vous perdez en changeant
2. Repérez toutes les croyances et pensées négatives qui vous freinent
3. Fixez-vous 1 seul petit objectif par jour et récompensez-vous chaque soir de l’avoir atteint
4. Fermez les yeux deux minutes tous les jours et imaginez-vous en haut de la pyramide en train d’agiter le drapeau de la victoire.

Dernier conseil pour les marcheurs et les autres: quelque soit le chemin que nous choisissons, n’attendons pas de «mieux vivre» pour «vivre bien» dès à présent!

Alors, prêt pour le départ ou prêt pour l’apéro?

mars 12th, 2009 par Miss Chocolat | Commentaires fermés sur L’escalade pour vivre mieux