Philosophie de moineau
Il y a des jours où tout s’embrouille.
La fonction multitâche du cerveau s’enraye comme un vieux 33 tours.
Et ça? Et ça ? Et ça? Et ça? Et ça ? Répète-t-il à l’infini.
Tout semble avoir la même importance vitale: brancher le lave-vaisselle, téléphoner à mémé, rédiger le rapport de la réunion d’hier, rentrer à la maison à temps pour partir à la piscine, beurrer la tartine de Fifi, faire les courses, apprendre le web-marketing, repasser les chaussettes, répondre aux emails, zyeuter sur Facebook,… Par quoi commencer? Je n’aurai jamais assez de temps…
Le cœur déraille à son tour :
Toctoc, toctoc, toctoc, tiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic, il y a un hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiic
Tout le corps se met en alerte et marmonne: « Il est temps que tu arrêtes. Tu te prends trop la tête»
La tartine de Fifi écrasée sur le PC, je suis partie m’aérer.
J’ai juste suivi un moineau. Sa cervelle miniature devait savoir mieux que la mienne comment se débarrasser des pensées parasites. Je lui ai jeté toutes mes miettes de soucis. D’un tchip, il les a englouties. M’en voici libérée, la vie peut recommencer.
Conclusion : quand votre cervelle s’enraye, donnez-la en pâtée à un moineau ou à un pigeon de passage. La philosophie des petites têtes est parfois plus efficace que celle des philosophes grecs.
Et vous? Vous connaissez les philosophes grecs?











mars 19th, 2009 - 16:23
hier un oiseau est entré par la fenêtre. C’est stupide, il m’a effrayé. Il paraît que cela porte bonheur. Attention à la tartine sur le PC tout de même.
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