Le pouvoir des petits
Hier soir, par exemple, j’avais prévu d’emmener balader en rêve mon mari, sur la Seine (voir article « Ah Paris ») et nous nous sommes retrouvés tous les deux à l’Elysée… devant l’interview de ze président Sarkozy.
Je dois bien avouer que les premières minutes, j’étais plus tentée par un bon petit somme que par de la parlotte politicienne. Pourtant, moi qui ne suis de droite que sur la route et de gauche que dans le lit, je me suis surprise à m’intéresser au « débat ». Conquise par son phrasé, j’étais, à la fin, presque rassurée que mon pays ai une frontière commune avec la partie de ce type. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste, on ne peut qu’admirer son sens de la répartie.
Par exemple, à un moment, il a dit une phrase du genre « Si, sous prétexte qu’on est plus petit on ne se lance pas dans la bataille… » (Pas moyen de retrouver la phrase exacte). Là, lui, il parlait de la France face à l’Europe mais j’ai toute suite pensé, comme vous probablement, qu’il faisait aussi référence à lui-même.
Aujourd’hui, cette phrase me trottait dans la tête en regardant fifille se rouler par terre refusant d’enfiler son manteau. J’y ai repensé quand elle a fait une crise à la vendeuse de chaussures qui l’empêchait d’essayer toutes les chaussures de la vitrine. J’avais toujours l’image de ze Sarko dans les yeux quand j’ai du faire le pion devant son lit pendant une demi-heure pour qu’elle s’endorme enfin…
Et vous, vous avez déjà passé une journée entière avec vos enfants sans devoir crier ? Et ils ont moins de 20 ans ?











février 11th, 2009 - 13:41
Héhé, moi aussi je me suis retrouvée devant ce débat. J’admire également son sens de la répartie, mais il ne manque parfois pas de culot. Il paraît tellement sûr de lui parfois, qu’on finirait par y croire, même si on est intimement convaincue du mensonge…